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BIENVENUE !

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vendredi 30 mai 2014

Maman, simplement.


« Gare aux hyper mères », « Ces hyper mères qui en font trop », 
« Ces mamans proximales qui culpabilisent toutes les autres »...

Et pour toutes celles qui culpabilisent face à une maman "proximale", voici mon mea culpa :

  • Pardon d’aimer ma fille sans peurs ni limites. 
  • Pardon de réaliser qu’entre un bébé et une plante verte, il y a quelques différences.
  • Pardon de comprendre qu’accompagner un enfant demande de la patience et de la bienveillance.
  • Pardon de ne pas considérer ma fille comme un chaton à dresser à coup de tape sur le nez.
  • Pardon d’être consciente que mes priorités ont changé et surtout pardon d'accepter qu'elles aient changé.
  • Pardon de respecter le rythme de mon bébé.
  • Pardon de le respecter tout court.
  • Pardon d’avoir réussi à allaiter. Pardon d’avoir essayé, pardon de m’être renseignée, d’en avoir eu envie aussi et pardon de vouloir allaiter longtemps.
  • Pardon de croire que le lait maternel est fait pour nos bébés, comme le lait de vache est fait pour le veau. Pardon de rappeler sans cesse que l’allaitement est normal. Normal, logique, naturel. Parce qu'il est, c'est tout !
  • Pardon d’aimer allaiter et pardon aussi de le faire en public, sans me cacher. 
  • Pardon de préférer voir sa bouche sourire plutôt que gémir.
  • Pardon donc de tout faire pour lui donner envie de sourire.
  • Pardon de dormir avec elle, pardon d’être maman aussi la nuit.
  • Pardon de faire l’amour ailleurs que dans mon lit. 
  • Pardon ne pas imposer MON rythme à ce bébé qui n’a connu que l’obscurité, la chaleur et les battements de mon cœur pendant 9 mois.
  • Pardon de vouloir laisser le temps à ma fille d'être autonome.
  • Pardon de montrer l’exemple, toujours.
  • Pardon d’avoir eu la chance d’arrêter de travailler.
  • Pardon d’avoir eu envie d’arrêter de travailler.
  • Pardon d’aimer d’être maman.
  • Pardon d’avoir su faire la différence entre ma casquette de maman et ma casquette de femme.
  • Pardon d’avoir d’autres lectures que BabyCenter ou Doctissimo.
  • Pardon de croire que l’accouchement est un acte naturel, que le corps de la femme est fait pour donner la vie (ainsi que la nourrir, la protéger et l’aimer aussi).
  • Pardon de penser que oui, quand l’accouchement ne se déroule pas comme imaginé ou rêvé, la relation mère-bébé peut en pâtir un temps. Pardon d’être persuadée qu’une femme qui vit (sans raisons particulières) un accouchement surmédicalisé, n’aura que plus de difficultés à  avoir confiance en sa capacité d’être mère. Pardon de penser aussi le processus d’accouchement et ses sensations aide à développer notre instinct maternel.
  • Pardon d’avoir des convictions et des certitudes. Pardon donc d’être sure et certaine que laisser pleurer un bébé n’est ni bon ni normal. Pardon aussi d’être convaincue qu’un bébé est totalement dépendant et à un besoin vital de proximité.
  • Pardon d’être à l’aise avec mes certitudes et mes choix.
  • Pardon de ne pas comprendre, mais de tout de même respecter ces mamans qui n’écoutent pas leur instinct.
  • Pardon d’avoir envie de changer les choses, surtout pour ma fille, pour qu’elle ne grandisse pas dans un monde où l’enfant n’est pas considéré comme un être humain, mais comme un petit démon en devenir qu'il faut contrôler.
  •  Pardon de croire que ma fille à aussi des émotions, qu'elle peut ressentir de la colère, de la frustration, de la peine, de l'envie, de la joie, et un besoin d'amour. Pardon de lui autoriser ces émotions. Pardon d'essayer de lui apprendre à les gérer plutôt que de les lui imposer ou de les refouler.
  • Pardon d’essayer, à mon petit niveau de simple blogueuse anonyme, de faire réfléchir sur notre rôle de parents.
  • Pardon d’avoir les poils qui se hérissent quand je lis qu’une maman n’hésite pas à donner une tape sur les fesses ou sur la main à un bébé de 9 mois, pour lui apprendre qui commande.
  • Pardon de me mettre en colère quand j’entends que l’on ne doit surtout pas devenir l'esclave de notre enfant. Qu'il faut vite casser ce mauvais caractère, que c'est pas lui qui décide. Pardon de crier haut et fort que si notre rôle est d'accompagner et de fixer des limites, il n'est pas de créer des enfants parfaits dignes des pub en papier glacé des magazines de puériculture. Pardon de vouloir que ma fille soit libre d'être ce qu'elle est.  
  • Pardon d’être sur le cul quand je vois que des mamans sont en guerre contre leur enfant, et dès le plus jeune âge.  Une guerre qu’elles doivent absolument gagner sous peine de se faire bouffer.Faut pas oublier qui commande, encore et toujours.
  • Pardon d’avoir la gerbe quand je lis des articles du genre de ceux cités plus haut.
  • Pardon de faire culpabiliser les autres mamans. Pardon de pourtant penser que l’on ne culpabilise que lorsqu’on n’est pas en phase avec qui l’on est réellement. Pardon de me remettre en question lorsque, moi-même, je culpabilise. Pardon de changer de façon de faire ou d'attitude pour enfin ne plus culpabiliser et être de nouveau en accord avec qui je suis.
  • Pardon d’être une hyper mère, ou encore une maman proximale, ou juste une maman en fait.

Pardon … mais je vous emmerde. Très cordialement.

 

 

Oui, je suis une « hyper-mère-proximale-maternante-à-tendance-extrémiste-sur-les-bords » 

Et surtout, je suis MOI. Je suis la seule maman que je sache être. Oui, ça s’est imposé à moi, presque naturellement. J’ai aussi cherché à comprendre certaines choses, à me mettre à la place de ce bébé, si vulnérable et dépendant, que j’ai porté au plus profond de moi pendant 9 mois.

 Pourquoi elle pleure ? Pourquoi on me conseille de la laisser pleurer ? Pourquoi on m’empêche de la garder dans mes bras ? Pourquoi on refuse que je dorme avec elle ? Pourquoi on me dit que c’est malsain d’allaiter ? De quoi a besoin un bébé ? Que ressent-il ? Que se passe t-il réellement dans sa petite tête? Quel est mon rôle ? Quelles sont mes priorités ? Quels sont mes objectifs?

Je suis donc une (grande) adepte du maternage proximal. C’est l’étiquette qui dérange ? Y a un léger problème là alors. On est ce qu’on fait ! Le monde est ainsi, bien malheureusement. Ne pas comprendre ça, c’est faire preuve d’une sacrée hypocrisie. 


Tu cours 3 fois par semaine, tu fais du tennis, du yoga et tu portes des survêt Adidas?  
Tu es sportive. 

Tu ne cours jamais, tu es binoclarde et plutôt branchée ciné ? 
Tu n’es pas sportive.
Jusque-là, c'est logique, non?
(Ah ben oui, moi aussi je suis capable de faire des amalgames et des raccourcis...) 

Qui taxe les unes ou les autres de bonnes ou mauvaises mères ? Personne. Pas moi en tout cas. Ni toutes les mamans que je connais et qui ont la même idée de la maternité. Ce sont nos erreurs, notre manque de discernement et notre incapacité à nous remettre en question qui provoque en nous cette culpabilité. Je suis parfaitement à l’aise avec ma façon d’être mère et d’accompagner ma fille au quotidien. RIEN ni PERSONNE n’arrivera à me faire culpabiliser. Ni les mamans qui ont l’air d’être encore plus « proximale » que moi ni celles qui me diront que je suis égoïste et que je ne rends pas service à ma fille en la maternant ainsi. Mais si un jour ça arrive, alors j'arrêterais de me regarder le nombril et de pleurnicher en traitant le monde entier de "gros-méchant-vilain" et j’essaierais de changer de façon de faire ou de réfléchir à comment me sentir mieux. 

Il n’y a pas de maman parfaite. Il n’y a pas de maman plus maman que d’autres. Il y a des mamans plus averties, plus informées, plus proches des besoins de leurs enfants. Il y a des mamans moins centrée sur elles-mêmes et des mamans avec d’autres priorités. Il y a des mamans qui pensent différemment, qui ont d'autres certitudes. Il y a des mamans qui ne se posent aucune question et qui suivent le seul schéma éducatif qu’elles connaissent. Il y a des mamans qui souhaitent accompagner leurs enfants avec bienveillance et douceur et d’autres qui veulent que ça marche droit et dur. Il y a autant de mamans qu’il y a d’enfants. Il y a autant de manière de faire qu’il y a de mamans.

Le maternage proximal fait partie d’un de ces schémas éducatif. Il n’y a pas de conditions à remplir pour gagner le statut de maman proximale. Il n’y a qu’une seule obligation : aimer ses enfants. Ne pas les aimer à moitié. Les aimer entièrement, simplement, naturellement, de tout notre cœur, de tout notre être. Les aimer et se souvenir, chaque seconde, qu’ils méritent notre plus grande implication. Les aimer et tout faire pour les rendre heureux, épanouis et autonome. 

Chercher encore et toujours les réponses à nos questions, les solutions à nos doutes, les raisons de notre culpabilité. Aimer ses enfants et leur accorder le bénéfice du doute : sont-ils nos ennemis (et on ne négocie pas avec l’ennemi) ou ont-ils juste besoin de nous, de nos bras, de nos baisers, de nos câlins, de notre confiance, de nos seins, encore et encore et encore et encore jusqu’à l’épanouissement et la faculté d’être autonome ? Jusqu’au bonheur d’être en vie, avec la certitude d’être aimé et respecté…








                                                                           








jeudi 29 mai 2014

Découvertes des aliments en DME

La DME (diversification menée par l'enfant) c'est une approche différente de la diversification classique à base d'aliments mixés et proposés à la petite cuillère. Avec cette méthode, on propose des aliments crus et cuits coupés en morceaux ou en lamelles. L'avantage, c'est que bébé découvre la vraie saveur et texture des aliments. Bébé peut en plus découvrir la nourriture a son rythme. Il mange à sa faim et quand il a faim. Ni trop, ni pas assez, c'est lui qui gère. Il garde le contrôle de son estomac et de sa satiété.


Le principe d'alimentation consciente est génial. En purée, bébé ne se rend pas compte de ce qu'il mange, de la vraie forme des aliments, de leurs vraies couleurs, de leurs goûts au naturel. En plus d'être nourri par quelqu'un d'autre, il n'a aucun contrôle. Bien souvent, bébé veut attraper la cuillère, ce qui est hors de question pour les parents. On use de stratagèmes pour lui faire avaler encore une cuillère, et encore une, et encore une. Manger consciemment, c'est manger soi-même, savoir ce qu'il y a dans notre assiette, et le mettre dans sa bouche volontairement, avec plaisir et envie. Cette méthode est une chance pour bébé d'être parfaitement autonome dans sa découverte de la nourriture.

J'allaite Lou à la demande, c'est-à-dire que c'est elle qui me montre qu'elle a faim et c'est aussi elle qui s'arrête quand elle en a eu assez. C'est elle qui décide combien de fois elle veut téter. Il me semblait donc logique et naturel de tenter la DME. 

"Chez un enfant en bonne santé et allaité (pour un enfant nourri au biberon, c'est possible, mais le réflexe de mastication et la sensation de satiété ont été perturbés, il faudra être plus vigilent), la capacité de mastiquer apparait en même temps que la capacité de porter à la bouche. Quelques temps après vient la capacité d'avaler. Donc, si l'enfant porte de lui-même les aliments à sa bouche, il les mastiquera avant de les recracher dans un premier temps, puis les avalera. Veillez à ce que l'enfant soit bien assis sur sa chaise, qu'il puisse ainsi recracher ce qu'il ne peut avaler."

Vers le milieu de sa première année, bébé commence à montrer de l'intérêt pour ce qu'il y a dans nos assiettes. Il a envie de toucher ce que nous mettons à notre bouche et de faire pareil. Il ne faut cependant pas oublier que jusqu'à 1 an, la nourriture n'est que de la découverte. La plupart des besoins du bébé sont couverts par le lait.

J'ai attendu que Lou-les-grosses-joues sache s'assoir, ce qui signifiait qu'elle était prête à porter les aliments dans sa bouche et à les recracher si besoin. Elle avait 7 mois et quelques jours. A partir de ce moment là, Lou a commencé à participer aux repas. Elle me regardait d'abord cuisiner, bien installée dans l'écharpe. Elle me voyait prendre une courgette, la laver, l'éplucher, la couper. Puis au moment du repars, elle re-découvrait la courgette, avec ses yeux. Puis en la touchant, en l'écrasant, et enfin, en la goutant.

"Les enfants nés à terme et en bonne santé, qu'ils soient allaités ou pas, sont parfaitement aptes, pour peu que leurs parents les assistent comme il le faut, à apprendre à s'alimenter de manière indépendante et cela sans que les aliments leur soient présentés sous forme de purée ou de compote à la cuillère. Pour apprendre à s'alimenter selon la méthode proposée, les enfants n'ont besoin d'aucune aide. Ils sont à même de porter seuls les aliments à leur bouche, de les mastiquer et enfin de les digérer lorsque leur développement le leur permet."

L'un des inconvénients avantages d'être maman au foyer, c'est que j'ai le temps de préparer de bons petits plats ! Je n'ai pas eu envie de me contenter de quelques légumes vapeurs. J'avais envie de lui mijoter de petits plats ! Au début, je lui ai donné des choses simples : 1 morceau d'orange, des bâtonnets de banane ou de poire, un peu de courgette, etc... Les premiers jours, je ne lui donnais qu'un seul aliment. Puis petit à petit, j'ai créé des plateaux un peu plus diversifiés. Lou touchait, écrasait, regardait et essayait de viser la bouche, avec plus ou moins de difficultés ! Elle s'est mise à prendre du plaisir, à reconnaitre les aliments, a les attraper plus vite. 



Je m'amuse à lui préparer des plateaux pleins de couleurs, avec des aliments crus ou cuits, des fruits, des légumes, de la viande. J'essaie de varier les couleurs, la taille, le goût Je suis aussi émerveillée qu'elle quand elle découvre une nouvelle texture, une nouvelle saveur, une nouvelle odeur. 

Aujourd'hui, la forme des aliments que je propose n'importe plus vraiment. Elle est capable de mâcher et manger des petits morceaux de raisin ou des petits pois.

Je ne regarde pas tellement non plus les quantités que je donne. Je laisse Lou manger tranquillement. Il y a des jours où elle va beaucoup moins manger que d'autres, voire pas du tout. Et parfois, je dois la resservir ! Il est hors de question de la forcer à manger, à coup de "une cuillère pour maman, une cuillère pour papa". Je n'ai pas envie qu'elle développe un rapport malsain à la nourriture, où elle mangerait pour se consoler ou juste pour faire plaisir. Je ne sais pas si la DME permet de construire une relation saine avec l'alimentation, mais je l'espère. De ce que j'ai pu remarquer pour l'instant, c'est que nos repas sont un vrai partage en famille, il n'y a aucunes tensions : nous rions, nous discutons et nous passons un bon moment !

Ce que craignent le plus les parents, c'est le risque de fausse route. Depuis le début de la diversification, il n'y a eu aucun étouffement. C'est arrivé plusieurs fois que Lou gère mal un morceau. La première réaction à avoir, c'est de rester calme ! Il ne faut pas paniquer ! J'encourageais Lou à cracher et elle faisait super bien.

Voici un lien sur le risque d'étouffement: ici


Lou, à 9 mois, a déjà gouté à beaucoup de choses. Je ne fais pas trop attention au tableau d'introduction des aliments. Elle n'a encore jamais eu de réactions allergiques, ni des selles différentes des autres. Je ne sale aucun des ses plats, n'utilise que de l'huile d'olive et jamais de beurre ou  de lait de vache, ni de crème. Pour le sucre, j'utilise du sucre de coco, super sain et très bon ! Je ne lui donne pas de gluten non plus.

Elle digère très bien tout ce qu'elle mange, car elle prend vraiment son temps pour mâcher. Dans l'ensemble, Lou aime tout, goûte à tout et en redemande souvent ! Quand un aliment ne lui plait pas, je ne la force pas. Mais je tente de lui proposer quelques jours plus tard, cuit différement et même coupé différement. Parfois ce qu'elle n'aime pas c'est le "mélange" d'un aliment avec un autre. Je lui ai aussi fait goûter des soupes, des purées et des compotes. Souvent, je lui laisse piocher à pleine main.Un vrai massacre mais elle adore !





Liste des aliments que Lou a déjà gouté : 


Assortiment de fruits (crus et/ou bien mûrs, au four ou en compote)
  • pommes, poires, banane, prunes, fraises, cerises, pêche, kiwi, nectarine, melon, ananas, pastèque, abricot, figues, orange, mandarine, pamplemousse, citron, mangue
Assortiment de légumes crus 
  • courgette en tagliatelle, avocat, tomates, radis, concombres, fenouil, poivrons, carotte, oignon
Assortiment de légumes vapeur (ou au four)
  •  courgettes, poireaux, carottes, pomme de terre, navet, brocolis, asperges, choux-fleurs, haricot vert, épinard, patate douce, panais
Assortiment de légumes à la plancha
  • champignons, aubergines, courgettes, poivrons, 
 Viandes
  • boeuf, volaille, porc
Poissons
  • sole, saumon, cabillaud, crevettes, flétan, sardines, anchois

En accompagnement
  •  Quinoa, riz, boulgour, semoule

Assortiment de fruits (pomme, banane, kiwi, raisin, nectarine)

 

Quelques idées de recettes...

Plats préparés sans sel, sans beurre


Soupe n°1 : 1 pomme de terre, 1 grande carotte, 1 petite courgette, 1 petit poireau
                    -couper les légumes en petits dés
                    -les faire cuire a feu doux dans une casserole avec de l'eau (les légumes doivent bien     baigner)
                    -laisser mijoter minimum 30 mn
                    -mixer et/ou passer selon la consistance désirée

Soupe n°2 : 1 pomme de terre, 1 panai, 1 carotte, 1 demi petit chou
                    -couper les légumes en petits dés
                    -les faire cuire a feu doux dans une casserole avec de l'eau (les légumes doivent bien     baigner)
                    -laisser mijoter minimum 30 mn
                    -mixer et/ou passer selon la consistance désirée

Gazpacho revisité (soupe de tomate froide) :
                                                                          2 tomates bien mûres, 1 demi concombre, 1 petit morceau de poivron rouge et vert, 1 cuillère à soupe d'huile d'olive extra vierge
                                                                          -couper en quartier les tomates et le concombre
                                                                          -mixer le tout
                                                                          -servir frais

Poulet basquaise revisité :
                                            1 blanc de poulet, 2 petites tomates, 1 demi poivron vert et 1 demi poivron rouge, 1 demi oignon émincé très fin, 1 cuillère à Soupe d'huile d'olive extra vierge
                                            -faire revenir à la plancha sans matière grasse le poulet coupé en lamelle 
                                            -dans une casserole, faire revenir l'oignon émincé et les poivrons taillés en lanières
                                            -ajouter les tomates coupés en petits dés (préalablement épluchées) et laissez mijotez 10-15mn
                                            -rajouter les lamelles de poulet et laissez mijoter à feu doux 20mn


Salade composée : 
                                salade verte, mais, sardines, fromage de chèvre, tomates, thon

 
Risotto à la mozzarella :
                                        1 verre de riz, 1 petite mozzarella, 1 demi oignon émincé, 1 bouillon cube de légumes, 1 cuillère à soupe d'huile d'olive extra vierge
                                        - dans une poêle, faire blanchir l'oignon avec l'huile d'olive
                                        - ajouter le riz 
                                        - arroser le riz avec une louche de bouillon cube préalablement dissout dans un saladier d'eau chzude
                                        - recommencer à arroser le riz des que l'eau est aborsée
                                        - quand le riz est mou et un peu collant (selon vos goûts) ajouter les petits cubes de mozzarella et mélanger

                                        - recouvrir 5 mn et c'est prêt !



Gratin de légume (pour toute la famille)
                                                                     1 aubergines, 2 courgettes, 3 grosses tomates, 1 cuillère d'huile d'olive, 1 mozzarella
                                                                     - couper tous les légumes en rondelles et les dresser dans un plat à gratin
                                                                     - ajouter l'huile d'olive et en dernier les rondelles de mozzarella
                                                                     - laisser au four 30mn minimum


Compote : pomme, carotte, banane, cannelle / prune, banane, coco rapée / poire, figues, banane, cannelle / etc...


Flan : 400 à 500ml de lait maternel, 2gr d'agar-agar
           - faire chauffer le lait sans bouillir, ajouter l'agar-agar et remuer sans enlever du feu
           - verser dans des récipients et mettre au frigo 2h minimum


Petits sablés : 12ml de lait maternel, 50 gr de farine, 5 gr de sucre de coco, 20 gr de compote de pomme
                        - verser la farine dans un saladier et y faire un puit
                        - ajouter la compote, le sucre et le lait
                        - travailler la pâte jusqu'à obtention d'une belle boule
                        - enveloppé la boule dans film transparent et laisser au frigo 1h
                        - étalez la pâte et découpez-la en forme de sablé
                        - faire cuire 10mn et laissez refroidir


Clafoutis (pour 2 clafoutis): 1 verre de lait maternel, quelques cerises, 1 oeuf, 40 gr de farine, 1 CaS de sucre de coco
                                             - faire chauffer le lait
                                             - lavez et dénoyautez les cerises et coupez-les grossièrement
                                             - déposez-les sur le fond d'un ramequin
                                             - battez ensemble la farine, l'oeuf, le lait tiède et le sucre de coco
                                             - versez le tout sur les cerises
                                             - 30mn à 200°

Quelques liens :
 

N'hésitez à poser vos questions en commentaire !

                                                             


                                                          
                                                    
                 



mardi 27 mai 2014

Quoi d'neuf bébé ? #4

I am une maman ! te donne des nouvelles de bébé(e). Elle grandit avec toi, semaine après semaine, mois après mois ! 



Allaitement, sommeil partagé, DME, motricité libre, amour toujours et cernes. 

Il y a déjà 9 mois que Lou-les-grosses-joues (et les-grosses-cuisses !) a ouvert ses yeux sur le monde. Déjà 9 mois que je l’ai rencontré, reconnu plutôt. Et aimé. Aimé si fort, si intensément, si profondément, si violemment, et tout plein d'autres adjectifs en –ent ! 

Ma boule de bébé n’est plus. Son visage a déjà celui de la petite fille qu’elle sera bientôt. Et quand elle tète, elle dépasse tous les côtés ! Ah oui, parce qu’à 9 mois, elle tète encore. Et plutôt 10 fois qu’une. Et même la nuit ! Elle tète debout, assise, couchée, à l’envers. Elle tète à la maison, dans le lit, sous la douche, sur le canapé, sur sa table à langer. Elle tète aussi dans la rue, dans le bus, dans le métro, au restaurant. Mais elle ne tètera jamais cachée dans des toilettes, ou sous un morceau de tissu. 

Elle tète, point barre. 

On commence tout doucement le sevrage et… Non ! Je déconne ! 

Je n’ai aucune raison de la sevrer. Remplacer mon lait, fait pour elle, par un autre, forcément moins adapté ? J’avoue ne pas y voir l’intérêt. Ni la logique. Ma logique est simple : ma fille a besoin de téter elle tète. Combien de temps, combien de fois, ça, ça me regarde. Ça nous regarde surtout ! Les gens sont-ils si bienveillants qu’ils ne peuvent rester là, sans rien dire, à me regarder nourrir ma fille avec mes seins? Non-assistance à personne en danger BORDEL ! Il faut qu’ils parlent, qu’ils m’avertissent, qu’ils M’AIDENT ! « Mais STOP ! Arrête tout ! Mon dieu, mais tu te rends compte de ce que tu fais ?? »  

Je ne savais pas si j’allaiterais quand j’étais enceinte. Avant même ma grossesse, je n’ai jamais jugée, ni en bien ni en mal, une maman allaitante. En fait je crois que je m’en foutais. Mais alors royalement. Maintenant que je suis maman,  ça me pète les glandes mammaires toutes ces questions, ces menaces, ces jugements, ces phrases toutes faites ! Celles qui n'en savent rien, celles qui ont allaité 15 jours et qui se croient conseillères en lactation, celles qui culpabilisent et nous en veulent, presque tout le monde à un avis très arrêté sur l’allaitement. Personne n’en sait rien mais tout le monde a quelque chose à dire! Ou à re-dire plutôt.   

On s’accorde presque tous pour dire que c’est beau d’allaiter…un bébé. Parce que passé 6 mois, bébé n’est plus un bébé. Alors à 9 mois, 1 an ou 2 ans je ne t’en parle même pas ! 

Alors, à toutes celles (et tous ceux) qui trouvent que nourrir au sein un enfant de plus de 6 mois ou de presque 3 ans est scandaleux/malsain/déplacé/mauvais et de la part de toutes les mamans qui allaitent leur bébé ou leur bambin, qui co-allaite, qui allaite la nuit, qui allaite dehors, qui allaiteront encore longtemps : sachez simplement et respectueusement qu’on vous emmerde. Bises. 



Alors l’allaitement c’est fait… Ah oui. Le co-sommeil. Alors ça, c’est peut-être pire que l’allaitement. Je ne compte plus les « Tu fais une grosse erreur, elle va jamais vouloir dormir seule ! » ou « Quelle mauvaise habitude ! » Les-grosses-joues partage toujours nos nuits et notre lit. Je la berce doucement, allongée tout contre elle et elle s’endort en quelques secondes. Ensuite, je me transforme en Tom Cruise dans Mission Impossible (oui, oui avec la musique et tout), et je tente une sortie aussi furtive que silencieuse. Et la soirée est à nous ! Presque. 

La nuit, elle dort collée à moi. Et, avec sa petite main et ses yeux fermés, elle me cherche si jamais je me décolle un peu. Elle me cherche même avec son pied. Et dès qu’elle me touche, dès qu’elle me sent de nouveau, son petit corps s’apaise et son visage se décrispe. Bêtement, je me dis que si ma présence la réconforte alors c’est que, peut-être hein, elle n’est pas tout à fait prête à partir passer la nuit dans sa chambre. 

J’ai toujours été assez grande gueule et à l’aise avec mes choix. J’assume donc parfaitement le fait de dormir avec ce bébé qui a vécu en moi pendant 9 mois. Je n’ai absolument pas peur de rendre ma fille heureuse en l’autorisant à ne pas avoir peur, seule, la nuit. Je n’ai absolument pas peur de lui apporter le réconfort de ma présence la nuit. Je n’ai absolument pas peur de ma fille en fait. Non seulement je n’ai pas peur mais en plus je suis convaincue que je lui rends service. S’il faut parler d’habitudes, allons-y ! 

Habituer un bébé à pleurer seul avant de s’endormir chaque nuit, habituer un bébé à s’endormir avec un mobile musical ou une petite lumière, un doudou, une sucette ou autre, ça, ça ne vous fait pas peur ?? Ça rassure l’enfant et l’aide à s’endormir ? Ah très bien. Donc, ils deviendront des adultes incapables de s’endormir dans le noir ou sans télé ? Des adultes qui chouinent toujours un peu avant de sombrer?  Ou pire ! Des trentenaires qui dorment avec un doudou ! Non ? Ah bon ? Tant mieux parce que je ne compte pas non plus dormir avec ma fille lorsqu’elle aura 15 ou 20 piges hein !

Je n’ai pas peur de ma fille. Je n’ai pas peur qu’elle vole l’intimité de mon couple. Je n’ai pas peur qu’elle vole ma liberté. Je n’ai pas peur de sa dépendance. Il faut d’abord avoir été attaché pour se détacher. Chaque chose en son temps. L’autonomie, le désir et l’envie d’être seul, d’être BIEN seul et d’en retirer du plaisir, ça ne s’apprend pas ! C’est une question de confiance. C’est savoir que même lorsqu’on est seul, quelqu’un nous aime et sera là pour nous. C’est surtout la preuve qu’on est bien dans ses ballerines et qu’on se satisfait à soi-même. Il a fallu 9 mois (et des poussières) pour créer cette vie. Ça prendra le temps qu’il faut pour créer cette confiance. 



J’ai eu une discussion avec mon papa (adoré) récemment. Il s’étonnait de voir que ma fille pourtant très souriante était quand même « très maman » et n’appréciait que modérément passer de bras en bras. Pour lui, c’est évidement lié avec le fait que je porte, allaite, et cododote, entre autre. Il m’expliquait que tous les bébés qu’il connaissait dormaient seul et étaient très sociable, ce qu’apparemment ma fille n’est pas.

Résumons. Un bébé doit être mignon (c’est la moindre des choses !), doux (sinon ce n’est pas agréable), sociable (le minimum), souriant (au risque d’être traité de bébé boudeur), sage (faudrait pas qu’il nous gonfle trop), gros dormeur (ça, c’est la base), bon mangeur (après c’est inquiétant), calme (c’est déjà assez fatiguant comme ça), etc…

Les parents, eux, doivent rester libre ! C’est ‘achement important de pas devenir l’esclave de son gosse. C’est pas ton mioche qui commande, non mais ho ! On fait des enfants pas des bourreaux ! Etc…

Alors oui, mon cher papa que j’aime, ma fille n’est pas encore très sociable et n’aime pas trop passer de bras en bras. Comme pour certains adultes, elle a besoin d’avoir confiance pour être à l’aise. Et la confiance, ça vient avec le temps ! Il faut déjà qu’elle soit bien sûre, que moi, sa mère, je ne vais pas l’abandonner (même si ça parait évident). Et entre nous, je profite et je savoure ce temps où elle est « très maman », parce que peut-être que comme moi, elle ira vivre à 1500 km de ses parents adorés… Et j’espère que, comme moi, elle aura confiance en ses parents et saura qu’elle pourra toujours compter sur eux. 

Impossible de me convaincre que laisser pleurer un bébé pour qu’il fasse ses nuits plus vite, pour lui apprendre la frustration ou pour lui forger son caractère est nécessaire. Impossible de prétendre que ma vie n’a pas changé et que mes priorités non plus. Impossible d’être égoïste au point d’inventer de fausses excuses pour me dédouaner de mes responsabilités. Je ne crois pas non plus qu’il faille créer des petits soldats prêt à survivre dans ce monde que certains disent pourri. 

«Faut lui apprendre très vite que dans la vie on a pas tout ce qu’on veut », « C’est dur mais c’est ainsi, la vie ne fait pas de cadeau » ou encore «Faut le frustrer pour lui montrer à quoi s’attendre plus tard » 

Je n’aurais pas pu faire d’enfant en ayant cette idée là de la vie et du monde. En quoi être élevé à la dure prépare à d’éventuelles déceptions amoureuses et autres trahisons ? Au pire, nos enfants n’auront pas les clés pour gérer des émotions qui ont pourtant fait partie de leur quotidien. Ils se renfermeront, ou seront dépassés, ou encore penseront que c’est comme ça, que c’est la fatalité. La vie n’est qu'une tartine de merde, etc. 

Je n’apprendrais pas la frustration à Lou. Je lui apprendrais à la gérer. Je ne lui apprendrais pas à se faire mal mais à se soigner. Je ne lui apprendrais pas à être malheureuse mais à se relever quand elle tombe. Je ne lui dirais pas que dans la vie, on a jamais ce qu’on veut. Je lui enseignerais qu’il faut essayer. Je lui apprendrais à gagner autant qu’à perdre. Je lui apprendrais que ça vaut le coup, que la vie est belle.


Depuis 2 mois, Lou est diversifiée. Ici, pas de purée, sauf quand j’en prépare pour nous. Pas de compote, sauf quand j’en prépare pour nous. Nous pratiquons la DME (Diversification Mené par l’Enfant) J’ai attendu qu’elle sache s’assoir avant de commencer. Légumes, fruits, poisson, viande, elle aime tout ! Pour les cuissons, on alterne entre vapeur, au four, à la poêle avec un tout petit peu d’lhuile d’olive ou cru. Je coupe des morceaux et elle mange toute seule. Au départ, elle s’amusait plus qu’elle ne goutait. 2 mois après, elle mange réellement. 

Comme tout, il faut un temps d’adaptation. Laisser l’enfant découvrir l’aliment. Sa texture, son odeur, sa couleur, son gout. Le laisser jouer avec, le toucher avec ses mains mais aussi avec son visage (ou ses pieds, si si…) Je ne donne pas de produits laitiers, nous même n’en consommons pas (à l’exception d’un ou deux fromages dont nous pouvons nous passer, par pure gourmandise donc). Elle a gouté quelques fromages de chèvres ou de brebis.

Au menu : carottes, poireaux, courgettes vapeur et sardines !

Quand on a des envies de craquages, parce que oui ça nous arrive !, on évite au maximum de le faire devant elle. J’aime lui faire gouter ce que j’ai dans mon assiette à condition que ce soit un minimum sain. Et faut que je l’avoue, je suis un peu la reine de la malbouffe. Sauf que maintenant, j’ai une petite mère qui me regarde intensément avec ses grands yeux dès que je mange quelque chose. Alors clairement, la DME ça profite autant à Lou qu’à moi. Ma fille, mon partenaire minceur !


Dans le Quoi d’neuf bébé #3, je découvrais la motricité libre. Je n’ai donc ni parc, ni trotteur, ni transat, ni anneau de bain. J’ai sécurisé l’appart et Lou-les-grosses-joues est libre de ses déplacements et mouvements. Elle marche a 4 pattes, se met debout, descend du canapé à reculons, sur le ventre et va où elle veut. Parfois, je la cherche. Son grand pote, c’est Mao, le chat. Elle le pourchasse dans toutes les pièces et poussant des petits cris ! Je suis moins sure que lui aime vraiment ça ! 



9 mois en moi, 9 mois sur moi… 9 mois qui sont passés à la vitesse de la lumière. 9 mois qu’elle a fait de ma vie un océan de rire, de douceur et d’amour. 9 mois  qu’elle m’a fait réaliser qu’il n’y a rien de plus beau, dans ce monde, que d’être maman. Il y a aussi 9 mois que j’ai découvert qu’on pouvait survivre en dormant très peu… Qu’on pouvait se sécher les cheveux d’une main, avec 12kg dans les bras. Qu’on pouvait faire des bisous et des caresses au mixeur très naturellement pour montrer qu’il est « geeeeentil ». 

Il y a 9 mois, je ne me doutais pas qu’on pouvait réellement avoir une larmichette à la vue d'une quenotte qui pousse. Je ne me doutais pas qu’élever et accompagner un enfant pouvait être aussi dur que doux, aussi crevant qu’exaltant. Se remettre en question, en permanence. Douter, « est-ce que je fais bien, est-ce qu’elle est heureuse ? », lui sourire, la serrer, l’embrasser, la bercer, la rassurer, la consoler, l’aimer. L’aimer, l’aimer, l’aimer… Ça, je sais faire. Ça, ça compte. 

Le reste, … Quel reste ?